Le jeune une nouvelle thérapeutique
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Le ventre, notre deuxième cerveau
Système digestif
Physiologie digestive
Physio digestive
Petit omentum
Présentation abdomen
ECOSYSTÈME INTESTINAL & SANTÉ OPTIMALE
LA DÉCOUVERTE DE LA MICROFLORE
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D’emblée un concept fascinant: nous transportons plus de cellu- les bactériennes saprophytes qu’il n’y a de cellules dans notre propre organisme [1]. Les proportions seraient même dix fois plus importantes pour les bactéries de notre microflore intestinale : 1014 bactéries séparées par la muqueuse intestinale de nos 1013 cellules humaines [2].
Beaucoup croient que la peau regorge de bactéries. Tout est relatif car le côlon contient environ dix mille fois plus de micro-organis- mes, essentiellement des bactéries mais aussi de faibles quantités —même chez l’individu sain— de levures.
La bouche constitue un microcosme bien plus favorable que la peau. Chaleur et humidité y entretiennent cent fois plus de bactéries que celles couvrant la totalité de notre épiderme [3]. Nous n’aborderons pas ici leur étude détaillée, mais elle représente aussi un formidable intérêt pour les dentistes et orthodontistes, largement développé par le biolo- giste néo-zélandais Gerald Tannock [4].
Pour receler tant de bactéries, il faut évidemment que leur taille n’atteigne qu’une fraction de celle des cellules humaines. Leur globalité représente néanmoins un poids de deux kilos environ, contribuant à expli- quer l’importance de la perte de poids en cas de diarrhée, car le poids de la microflore s’ajoute à celui de l’eau perdue. D’ailleurs, ces bactéries constituent la moitié de la masse fécale [5], encore une notion qu’on n’imagine pas intuitivement.
En l’occurrence, la quantité n’empêche pas la diversité, car plus de 500 espèces bactériennes différentes appartenant à près de 90 genres
différents [6] ont colonisé cette niche écologique très favorable, caracté- risée par une chaleur constante et une nourriture toujours abondante. On considère en outre que la microflore buccale possède la même biodiver- sité, avec environ 500 espèces recensées également [7]. Le patrimoine génétique de cette flore représente, là aussi, environ dix fois le nôtre (400.000 gènes codant des protéines différentes, contre 35.000 chez nous) [8]. Les nouvelles méthodes de biologie moléculaire, dont nous reparlerons au chapitre 19, permettent d’ailleurs de découvrir régulière- ment de nouvelles espèces et ces chiffres grandissent encore.
Une telle situation évoque irrésistiblement la découverte du conti- nent africain au XIXème siècle. Imaginons une grande carte blanche dont seuls les bords sont définis. Car cet écosystème intestinal représente bien une « terra incognita » tant les énigmes restent nombreuses quant au comportement des espèces saprophytes. Quel contraste avec les espèces pathogènes, comme les Salmonella, Shigella et autres Campylobacter, abondamment étudiées et publiées: le monde scientifi- que n’a daigné se pencher que récemment sur l’ensemble de la micro- flore intestinale, où l’écrasante majorité des espèces bactériennes joue au contraire un rôle favorable pour l’homme.
Nous verrons cependant au chapitre 6 que même les espèces dites bénéfiques ne sont pas exemptes d’actions délétères sur la santé, du moins en cas de multiplication exagérée. La notion d’équilibre domine tout le fonctionnement de cet écosystème, comme c’est la règle dans tout écosystème qui se respecte. Nous insisterons beaucoup sur ce principe d’équilibre, tout spécialement au chapitre 3 où nous opposerons bactéries de putréfaction et bactéries de fermentation.
Il faut aussi admettre que le rôle exact d’une majorité d’espèces bactériennes, certes parmi les moins abondantes, demeure totalement obscur. Nous vivons vraiment une ère de pionniers, à la découverte de l’intérieur de nous-mêmes… Nous espérons que vous voilà convaincus de l’importance capitale de ce qui va suivre. Si vous ne l’étiez pas, nous laissons le fin mot à Louis Pasteur qui écrivait, déjà en 1895, « la vie n’est pas possible sans bactéries».
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