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Quitter la “Kiné Rat-Race”

quitter la rat race kiné

Ayant la chance de pouvoir rencontrer et échanger avec environ 750 collègues kinésithérapeutes par an, je peux affirmer qu’un problème est commun à la majorité : il s’agit de la problématique et du rapport temps / argent. Et c’est bien compréhensible avec des actes pas vraiment revalorisés depuis des décennies.

Qu’est-ce que la “Rat race” ?

Quitter la Kiné Rat Race

Cette notion fait ici référence au fait d’être enfermé dans un système que l’on nourrit et qui se nourrit de nous, sans prendre le temps de réfléchir à notre condition personnelle. En écoutant certain.e.s de nos collègues se disant prisonniers des conditions financières de leur métier de kinésithérapeute, cela m’a rappelé l’idée de “rat race”. En effet, le prix de nos séances n’a guère évolué depuis des décennies. L’un de ceux qui ont évoqué cette notion n’est autre que Bob Marley dans son titre éponyme (1976).

Beaucoup de nos collègues compensent cette non revalorisation en augmentant le nombre d’actes, donc le nombre d’heures de travail. Il n’est pas rare d’entendre certain.e.s d’entre eux (elles) passer 12 heures à leur cabinet, commençant à 8 heures du matin et finissant à 20 heures voire plus et ce pendant 5 voire 6 jours par semaine.

 

J’ai cependant pu observer que, suite à la COVID 19 et au premier confinement, des questions primordiales sont apparues chez certain.e.s, leur permettant ainsi de définir des priorités et de ré organiser leur temps de travail.

L’autre solution est d’augmenter le nombre de patients par créneau horaire, mais rapidement cette situation devient insatisfaisante pour le praticien qui est conscient de ne pas pouvoir donner le meilleur de lui-même à chaque personne, mais aussi pour le patient qui peut se sentir lésé.

À ce rythme, il est normal de s’épuiser et de perdre le goût de notre métier pourtant si intéressant.

 

Ce problème de fond est parfois résolu intellectuellement de la manière suivante :

Trouvant une forme de reconnaissance auprès des patients, certain.e.s d’entre nous se perdent dans le travail prétextant qu’ils ou elles s’occupent des autres et les soulagent. Il est alors possible de transformer cette souffrance en sorte de mission et de finir par penser que l’on est indispensable aux autres. Cela permet de justifier ce temps sans limite passé au cabinet.

Mais honnêtement, pensez-vous que cette situation soit normale ? Si vous avez des doutes, demandez à vos enfants, à votre conjoint ou à votre corps ce qu’ils en pensent, et vous aurez la réponse.

 

De plus, certain.e.s collègues qui ont suivi des formations aimeraient pouvoir valoriser leur investissement et facturer des actes à un prix décent. Cependant, notre profession souffre d’un problème majeur lorsqu’il s’agit de se faire payer. Il est très difficile d’annoncer à nos patients que la séance n’est pas gratuite et qu’ils doivent ne serait-ce que payer leurs séances sans bénéficier du tiers payant. Plus difficile encore est de demander un dépassement d’honoraires (bien que ce ne soit pas la meilleure solution), voire de faire payer leur séance de thérapie manuelle 30 € ou 50 €

 

Rien n’est jamais vraiment gratuit, donc un travail reste à faire sur notre propre fonctionnement, ainsi que sur la gestion de notre cabinet.

 

J’entends déjà vos objections (car je les entends chaque WE de formation) :

  1. Dans ma région, il n’est pas possible de faire payer les gens
  2. Je veux pouvoir soigner tout type de population

Ces deux objections sont malheureusement de fausses excuses que l’on se donne pour ne pas faire face à nos propres limites. Et c’est bien à cela qu’il faut réfléchir et trouver des solutions.

 

Dans toutes les régions de France, des personnes sont prêtes à payer des séances de soins où l’on réfléchit sérieusement à leur cas et où l’on prend le temps nécessaire pour les traiter. J’ai beaucoup d’exemples dans ce sens.

Faire payer certaines séances de soins à certaines personnes ne signifie pas arrêter ou exclure certaines populations. Il est possible de soigner tout le monde. Notre métier est avant tout un métier social, et il n’est pas question pour moi de me positionner autrement. Par contre, je ne soigne que les personnes qui veulent réellement aller mieux et qui participent à leur traitement.

 

Afin de répondre à ces différents problèmes, Kiné-Formations va prochainement mettre en ligne des outils pratiques pour vous permettre de faire payer vos actes à leur juste valeur, sans pour autant négliger les personnes véritablement dans le besoin.

Si vous souhaitez bénéficier de ces outils, faites votre demande en cliquant ici.

Vous allez découvrir de très nombreux moyens pour transformer et valoriser votre travail.

Beaucoup de ces outils sont totalement gratuits car la véritable valeur repose sur le praticien et non sur sa plaque. Donc nous partagerons avec vous les moyens légaux de faire connaître votre valeur et vos compétences.

Au sein de Kiné Formations, certaines formations sont propices à la mise en place des soins hors nomenclature : Viscéral, Nutrition-santé, Périnatalité, Ostéo-Pratique… Pour chacune de ces formations, vous bénéficiez entre autre d’une affiche à mettre dans votre cabinet qui explique à vos patients quelles sont vos spécificités et vos compétences particulières. Il vous suffit alors d’y ajouter votre tarif. Vous serez surpris.e.s des demandes de vos patients pour en bénéficier.

Alors, Êtes-vous prêt.es à quitter la Kiné “Rat Race” ?

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Soucieux de votre évolution professionnelle, Kiné Formations reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

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37 réflexions sur “Quitter la “Kiné Rat-Race””

  1. Pas facile de dire NON!
    Dire non à des patients qui ont parfois pris le Pouvoir sur nous , sur nos agendas, sur nos stratégies thérapeutiques etc.
    Pas facile de dire non à un système de santé qui nous rend esclave de notre travail, en nous considérant de moins en moins et en plaçant de plus en plus le patient en qualité d’ayant DROIT. Système qui nous “entretient” pour finalement mieux nous contrôler…
    Ne sommes nous pas conditionnés à subir notre sort qui, de l’extérieur, pourrait sembler enviable à beaucoup…et devrait donc nous empêcher de nous plaindre…?
    J’aimais mon métier mais cette crise sanitaire aura eu le mérite de nous accorder un repis, une pause inattendue pendant laquelle chacun aura pu prendre le temps. Le temps de réfléchir, le temps d’une analyse ou d’un constat sur notre condition humaine, sur la place que le travail devrait occuper dans notre existence, sur nos aspirations les plus profondes. Je vais désormais l’aimer davantage en le remettant à sa juste place…
    Car comme beaucoup le disent, nous finissons par SUBIR nôtre travail et cela doit cesser!
    Tout ça pour dire que ton interpellation, Thierry, fait un bien immense et qu’elle va faire écho chez beaucoup d’entre nous.
    Peut-être sera-ce une thérapie, plutôt qu’une formation…? Mais elle fera du bien, assurément !!!
    Et personne ne sera contre le fait d’échanger, de partager et bien sûr de recevoir tes conseils avisés à cette occasion!
    Merci et à bientôt !
    Mathieu

  2. collodet amelie

    Bonjour,
    moi aussi je suis interessée pour avoir quelques éléments afin de faire uniquement 4-5séances à mes patients.
    je me sers beaucoup de Mc kenzie donc déjà c’est mieux
    j’ai une formation viscérale aussi mais que je n’utilise pas à son maximum car les gens veulent des soins remboursés et je n’arrive pas à développer des séances viscérales pures mais tellement efficaces.. 🙁

  3. Bonjour à tous
    Autant Rat Race est un super morceau de feu Bob mais “easy skanking” aussi, bien que ne pratiquant pas la fumette, ce morceau nous invite à prendre la vie sur son côté easy

    Notre métier n’est pas facile mais il est en très grande majorité reconnu, nous avons un capital sympathie sans pareil dans le monde médical et paramédical.
    Je suis d’accord on n’est pas valorisé au niveau tarif, alors on doit s’adapter.
    J’évite d’être dans le jugement avec certain(e)s confrères/consoeurs qui abuseraient (en travaillant par exemple à 3 patients/heure), sauf si c’est flagrant
    Pour moi ce qui est important ce n’est pas le temps passé avec le patient, c’est l’écoute et un traitement bien conduit. Les patients comprennent que parfois on passe moins de temps avec eux pour en passer un peu plus avec un autre.
    Il faut être conscient des limites du système de remboursement et notre protection.

    Je le vois dans un des commentaires, l’un de nous a quand même décider d’arrêter malgrè le fait qu’il pratiquait en HN avec la méthode Busquet.
    Le piège c’est avant tout, je pense, d’être trop perfectionniste, de vouloir sauver tout le monde ou de penser que nous on travaille mieux et qu’on a tout compris, ça nous met une pression énorme.
    Le deuxième piège c’est de ne pas savoir prendre du recul avec certaines demandes, les relations humaines sont complexes, de temps en temps, je remets en place gentiment des demandes qui ne me concernent pas ou plus. Si le patient n’est pas content, il y a d’autres thérapeutes…
    Et oui, on a choisi un métier du soin, et le soin ça peut être exigeant mais nous ne sommes pas des magiciens, je me forme continuellement et de toute façon il y a toujours des impasses dans les traitements… Il faut donc en avoir conscience et ne pas culpabiliser.

    Notre rôle est grand mais il doit rester simple et efficace, on ne doit pas s’épuiser à la tâche, donc il faut savoir vivre avec certaines contradictions.
    J’ai arrêté le tiers payant, c’est symbolique mais important, comme les médecins qui n’ont jamais accepté, attitude que je ne comprenais avant de souffrir au travail.

    Au début de ma pratique libérale, je voulais être exemplaire, tiers payant intégral, un patient par demi heure, disponibilité jusque tard le soir… Forcément, comme tout le monde ici je me suis épuisé.

    Alors certes, j’envisage aussi une pratique mieux rémunérée, HN où on a du temps pour le patient, mais la pratique kiné conventionnée me manquerait, car je n’envisage pas de faire du soin qu’avec un patient à la fois et avec la pression de devoir régler son problème coûte que coûte car il me paie un soin non conventionné (mais j’imagine que ça aussi ça se travaille, sinon il y aurait beaucoup d’ostéo en dépression!!! 😉 )

    J’ai fait beaucoup de centres de rééducation où l’exercice est la base du traitement, j’adore faire de la neuro, de la respi, de la traumato. Kinésithérapie c’est “thérapie par le mouvement”, je le répète souvent à mes patients…
    Le plus compliqué ce sont les douleurs chroniques et la rhumato, ou douleurs aigües difficile à traiter, et qu’on a besoin de prendre plus de temps en thérapie manuelle. C’est uniquement dans ce cas de figure que je voudrai passer plus de temps avec mon patient mais que je sois rémunéré en conséquence, donc dépassement honoraire ou HN.

    Alors voilà, je m’inscris à la demande d’outils pour mieux gérer tout ça car le laïus de M. Blain est très convaincant mais n’oubliez pas les amis, vous êtes formidable mais ne soyez pas trop exigeant envers vous même ni dans le jugement avec les autres, trouvez vos limites et vivez avec certaines contradictions, et “take it easy, easy skanking”!

  4. Bonjour,

    Notre faiblesse a toujours de ne jamais s’organiser et de nous tirer dans les pattes. Nous sommes incapables de faire valoir notre savoir faire auprès des instances dirigeantes. Je ne comprends pas pourquoi nous n’avons pas la liberté de facturer légalement en plus de la séance des dépassements d’honoraire en lien avec nos pratiques, qui n”ont rien à voir avec l’horaire et l’exigence de rdv du patient. Les psychologues seront prochainement remboursés par la sécu et çà ne sera pas 10 balles de l’heure. Je rejoins le commentaire plus haut qui dit que nous nous sommes habitués à trvailler 12 heures par jour, c’est ce qu’on nous enseigne à l’école si l’on veut vivre correctement… Travailler plus pour gagner plus en même temps très peu de chef d’entreprise sont aux 35H… Et j’entends certains dire, attends en France on est pas malheureux , il y a des pays dans lequel la kiné n’est pas remboursée, nivellement par le bas, tiermondisation de la France. C’est ce qui dope en partie l’afflux de nouveaux arrivants en France…

  5. Youhou!! Merci Thierry! C’est exactement mon cheval de bataille pour 2021! Marre d’être tiraillée entre culpabilité, impuissance, frustration et épuisement… je cherche à comprendre d’où viennent ces sentiments et comment faire revenir la satisfaction et la vitalité! Je suis ravie de ne pas être là seule et persuadée qu’il existe des moyens pour changer la donne! Je dis oui à ton projet!
    Pour moi il existe un écueil tarifaire qui parle de reconnaissance c’est sûr, je me demande si l’écueil n’est pas aussi celui de notre manque d’outils pour guider la relation thérapeutique dans le temps. Nous faisons un travail d’accompagnement sans y avoir été initié.
    Aussi je viens de mettre en place un travail de supervision pour analyser mes pratiques, mes frustrations, ma relation thérapeutique… pour changer mon regard sur ma pratique et l’utiliser comme levier de croissance personnelle.

    1. Bonjour, je me reconnais bien dans votre reflexion. Vous parlez d’outils de supervision, pouvez-vous nous en dire plus ?
      Merci pour votre partage de réflexion.

    2. idem que “Garcia”
      qu’est ce que sont ces outils de supervision?
      merci pour votre éclairage

      Guillaume

  6. fabien mannessiez

    Bonjour Thierry,

    Cela Fait maintenant 10 ans que j’ai fini ta formation complète. Tu nous répétais à souhait qu’il fallait qu’on valorise notre travail. J’étais jeune et je sortais de l’IFMK… être bien vu des patients était plus important pour moi que ma propre personne. J’ai toujours pris un patient à la fois, 60 heures/semaine et tout ça pour quoi? Je me le demande aujourd’hui!
    La sécu te tombe sur le dos car tu factures ce que tu réalises réellement (aussi à cause des médecins qui ne savent même pas quoi écrire sur leur ordonnance), tu as un fils qui arrive, un contexte catastrophique sur le plan sanitaire et social et là tu ouvres les yeux!

    Tout comme pour les autres commentaires je peux te le dire : ton message fait un bien fou!

    Maintenant du courage ;), j’ai encore envie de croire en mon métier!

  7. geraldine OLIVIER

    Bonjour,cela fait du bien de ne pas se sentir seule à penser que nous avons un métier formidable mais pas assez valoriser.Je prends un patient par demi-heure ,en domicile aussi(des confrères restent 10 minutes en soins à domicile,j’ai honte pour eux…)je suis pour la revalorisation de l’acte unique . Une épuisée mais qui adore son boulot.

  8. Merci pour cet article! Je cherche aussi des solutions pour continuer à offrir des pec de qualité, sans faire trop d heure. Pas facile de développer une activité avec dépassement ( comme Busquet dans mon cas) en zone sous dotée… Mon projet est de partager mon cabinet en développant les domiciles. Ça diminue les charges. Pas de candidat pour l instant…

  9. A la retraite, après une vie professionnelle de dingue, car prenant les patients un par un, et une ALD pour finir… je suis régulièrement contacté par d’anciens patients pour refaire quelques soins, car ils n supportent pas la “papouillothérapie” qu’on leur dispense. Je suis payé à l’acte et en liquide …No Problem !
    RM

  10. Je suis très frustrée de voire que la sécu ne valorise pas du tout le traitement individuel. Je suis fière de mon travail mais la qualité me coute cher et je me sens le dindon de la farce de ce système.
    Par ailleurs le manque de kiné dans ma région m’oblige à tout le temps refuser des patients c’est frustrant!
    Gaetane

  11. Bonjour à vous.
    Je suis comme vous .Aprés avoir pratiqué des années en France ,je pratique depuis plus de 15 ans au Canada.
    Ici , la kinésithérapie n’est pas reconnue ,la place officielle est prise par la physiothérapie.
    Dans les faits je peux pratiquer en privé,si les gens ont des assurances ils peuvent avoir un remboursement partiel.Toutefois cela n’est pas le cas de la majorité.Une séance est facturée 100c$ .pour la premiere visite et 60 c$ pour les suivantes.
    Cependant il faut oublier les traitements interminables et adopter des méthodes qui permettent de prendre en charge des douleurs en 4 ou 5 seances…Cela demande de revoir sa pratique et représente un nouveau défi tellement plus agréable que des’éuiser dans la kiné0rat-race.
    Au plaisir de communiquer plus avant avec vous si vous voulez.
    Joel Castanet (M.K.D.E.)

    1. Hernandez Gildas

      Bonjour je suis bien d’accord mais il n’empêche que certains patients ont des douleurs chronique et là comment faire pour avoir en 4 ou 5 un résultat satisfaisant

      1. Romain TOURNIER

        Micro-nutrition par exemple, ou tout autres approches qui peuvent apporter des solutions si les patients sont engagés.
        Je gère des spondylarthrite, des poly-arthrites à distance sans les voir toute l’année.

  12. FREDERIC GASSAN

    J ‘adorais mon boulot .
    aujourd’hui avec le tiers payant , personne ne doit rien , tout leur est dû ..
    au tarif conventionnel , comment investir dans du bon matériel de rééducation sans pouvoir plus values pour retrouver de la motivation. .
    je ne trouve plus beaucoup de plaisir après 30 ans d’exercice et j ai du mal à conseiller les jeunes de faire ce boulot passionnant .
    dommage

    GF

    1. C est à nous de choisir de pratiquer ou non le tiers payant. Pour moi c est non. Il suffit juste d encaisser les chèques 15 jours après, le temps que les patients soient remboursés

  13. Merci Thierry, je me rend compte, que je ne suis pas la seule à ressentir cela finallement . J’ai envisagé arrêté la kiné il y a 2 ans , limite burn out. Je pensais ne plus aimer ce métier, et finallement je me suis rendu compte que ce n’ai pas le métier qui ne me convenait plus, mais le rythme infernal …. je prend desormais 1 patient à la fois et je travaille moins , mais la paye n’est pas la même effectivement ….. Mais la santé n’a pas de prix

  14. Bonjour à toutes et à tous,
    Depuis 2019 je suis en arrêt maladie suite au décès de mon conjoint qui faisait du télétravail avec une grosse pression d’heures de travail à effectuer. Moi même j’avais une activité de kinésithérapeute avec des heures de travail trop importante. Je réalise que nous menions notre vie comme RAT RACE et qui m’a coûté très cher. Je n’ai plus envie de supporter les pressions des patients, et de la sécurité sociale ainsi que des assurances. J’aime ce métier mais pas dans ces conditions. Il faut que je me projette dans mon métier si pesant mais souhaiterais aller vers la notion de bien être.
    Peut -on m’éclairerer sur le sujet??

    1. Reuse Marie-Josée

      Bonjour,
      Je suis en Suisse, Thierry est venu nous donner des cours, et c’est vraiment super.
      Ici nous avons un bon remboursement pour les prestations, mais ne trouvons pas de kiné. Nous ne sommes que des femmes dans le cabinet. Voudriez-vous venir travailler avec nous ??
      mjreuse@gmail.com

  15. Merci Thierry , c est grâce aux formations que tu proposes et animes que nos réflexions sur notre métier évoluent . Je rêve d une corporation de Kinés qui œuvrent pour le qualitatif des soins et la reconnaissance de cette recherche . C est pourquoi j ai crée Massage K .
    Bon courage à tous

  16. Des questions qui me trottaient en tête depuis quelques temps .. Résultat j’ai tout quitté en septembre 2020 pour faire du 100% déconventionné + me lancer dans l’entreprenariat bien-être en ligne.
    Quand je repense à mon quotidien avant et aujourd’hui … Le jour et la nuit ! Liberté, épanouissement, reconnaissance …
    Plus d’insécurité c’est clair, moins de stabilité, mais des projets plein la tête, une qualité de vie incroyable et un équilibre, un apaisement
    Mais beaucoup de patients m’appellent et me demandent “pourquoi vous n’êtes pas remboursée”, j’ai encore le réflexe de devoir me justifier, de le prendre comme une remise en question de ma légitimité … Pas évident de sortir d’un système de croyances.
    Merci pour cet article 🙂

    1. Lucie Telemaque

      Bonjour fanette, merci pour ce partage d’expérience !
      Serais tu prête à me parler plus longuement de ton changement de façon de travailler ? Par mail ou téléphone ? Merci d’avance Lucie

    2. Fanette ton message fait rêver!!!
      Serait il possible d’en savoir plus stp?

      Merci Thierry pour cet article qui explique très bien la situation actuelle…
      Pas facile de faire payer mais maintenant plus le choix: c’est les patients ou mes filles!
      Désormais seule mais souhaitant rester en accord avec mes valeurs (traitement individuel), chercher des solutions s’impose!

    3. Bonjour Fanette
      Tu as totalement raison. Malheureusement l’activité conventionnée ne permet pas d’avoir des conditions de travail décentes…
      Cela fait plusieurs années maintenant que je forme les kinés qui ont un projet HN ou de déconventionnement et j’ai particulièrement observé une prise de conscience cette année ! Je préfère ça que de voir mes collègues partir en burn-out….

    4. Bonjour Fanette, merci pour ce message plein d’espoir…
      Par ici aussi l’épuisement guette…avec toutefois l’envie d’entreprendre dans d’autres disciplines bien-être en ligne aussi et de travailler différemment……Intéressée pour en discuter par mail ou de vive voix…bref en recherche de solutions…
      Merci d’avance

      Mathilde

  17. comme a chaque fois tu sais faire écho à ce que l’on ressent et tu mets l’accent sur nos freins…toujours motivant et enrichissant de te lire.

    Anne marie

  18. Tellement vrai … trop mal valorisé , diplômée de 2006, il en est trop tard pour mon cas, je suis en arrêt burn out et je compte quitter le soin et les plaintes du patients pour toujours ! Et pourtant je pratiquait des soins HN en Chaines de Busquet où les gens acceptait de payer en plus …. c est vrai les patients acceptent de payer car trop de nos confrères font de l usinage et perdent le soin « des mains » donc ils apprécient la qualité … mais pour moi je quitte ce monde professionnel, trop de pression financière aussi …

    1. Moi aussi en pleine réflexion ; virage pris il y a qq années déjà mais le hn reste minoritaire. Dc difficile de tout lâcher car les crédits sont engagés et les charges à payer aussi !!
      Le bien être reste compliqué à développer ( maîtrise de la com, savoir “vendre”) …bref je m’épuise et mes espoirs de rester dans cette voie s’amenuisent ; par contre aucun plan b pour rebondir et la peur d’échouer aussi .

  19. Cher Thierry,
    C’est tellement fou que je tombe sur ton post au moment où je me pose sérieusement la question sur « comment faire pour sortir de ce cadre ? »
    Une voix supplémentaire pour me convaincre de franchir le pas !
    Merci beaucoup pour ta bienveillance envers tes « étudiants » collègues .
    Au plaisir de te revoir.
    Bisous

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